Astou Ndiaye

Astou Ndiaye

Ayesha Imam recognises that systems of oppression, exclusion and marginalisation – such as around gender and sexuality, class, environmental destruction, race and ethnicity – are inter-linked and need to be challenged and changed together.

Après le centre de Grand Yoff, elle a subi une autre formation en couture pour consolider les acquis. Elle exerça par la suite le crochet à travers des chaussures où elle donnait aux cordonniers pour la finition. Ayant exercé pendant plusieurs années ce métier, une amie lui suggéra d’aller au siège de l’Association des Handicapés moteurs pour former ses pairs.

Une fois là-bas, elle se rendit compte qu’elle ne pouvait pas faire partie des formatrices déjà choisies mais elle pouvait par contre bénéficier d’une formation en cordonnerie jusque-là réservée aux hommes. Elle opta pour ce choix en étant la seule femme de la formation qui dura 8 mois. A la fin de cette formation en 2003, elle obtient un stage de 4 mois (début 2004)  au sein de CFA sis à côté de l’école Manguiers. Elle fréquenta par la suite un atelier de cordonnerie à Tilène pour la pratique avant de rejoindre l’Association des Handicapés moteurs pour exercer son métier et participer  à des expositions organisées par l’Association.

Dès lors, elle commença son propre business en fabriquant des chaussures. Elle a pour clients sa famille, ses proches, ses amis, les membres de l’Association…

C’est après s’être investie dans le métier de cordonnier, qu’as tu s’est rendue compte qu’elle l’a hérité de son papa qui travaillait à l’usine de fabrication de chaussures du nom de BATA sis à Rufisque où il était parmi les chefs.

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