Ayesha Imam

À propos d'Ayesha

Ayesha Imam reconnaît que les systèmes d’oppression, d’exclusion et de marginalisation – tels que ceux liés au genre et à la sexualité, à la classe sociale, à la destruction de l’environnement, à la race et à l’appartenance ethnique – sont liés entre eux et doivent être remis en question et modifiés ensemble.

Ayesha a travaillé avec l’IDEP (Institut africain des Nations unies pour le développement économique et la planification, Sénégal) pour renforcer l’analyse de genre dans la planification du développement économique ; directrice de BAOBAB for Women’s Human Rights au Nigeria, qui a remporté des prix pour la défense des droits des femmes dans les lois musulmanes ; chef du département de la culture, du genre et des droits de l’homme de l’UNFPA ; Présidente du conseil d’administration de Greenpeace International, active au sein du Conseil pour le développement de la recherche économique et sociale en Afrique, du réseau de solidarité internationale Femmes sous lois musulmanes, du Conseil international pour l’étude des droits de l’homme, d’Africa Action et du Centre africain pour la gouvernance démocratique ; elle a également coordonné plusieurs programmes mondiaux de recherche ou de renforcement des capacités. Elle a travaillé avec et pour une série d’organisations, notamment dans le domaine des droits de la femme, de l’aide publique et des agences des Nations unies. Elle a donné des cours et mené des recherches dans des universités et des instituts de recherche au Nigeria, au Royaume-Uni, au Canada et au Sénégal.

Son travail est largement publié à des fins militantes, politiques et universitaires, et comprend des livres, des articles de journaux, des notes politiques et des manuels de militantisme. Parmi ses publications, citons The Devil is in the Details : At the Nexus of Development Women’s Rights and Religious Fundamentalisms (AWID 2016), Women In Search of Citizenship : Experiences from West Africa (2013), Engendering African Social Sciences (réimpression de 1999, et en français 2004), ainsi que des articles de journaux, des notes politiques et des manuels d’activisme. Le renforcement des capacités et le partage des stratégies comprennent la collaboration à Strategies of Resistance : Challenging the Cultural Disempowerment of Women (2011).

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