Penda Seck Diouf

A propos de Penda Seck Diouf

Of Respect and Dignity for women

Géante, femme savante, sortie de l’ENA, combattante contre la violation des droits humains, contre les violences faites aux femmes et contre la drogue.

Penda Seck Diouf, déjà enfant, était sensible aux injustices fréquentes dans son école ou son quartier « très jeune j’ai assisté à des scènes d’injustice à l’école où les enfants peuvent être victimes de violences et de violations de leurs droits… On ne restait pas un mois sans entendre des femmes crier dans leur maison pour appeler à l’aide parce qu’elles sont victimes de violences conjugales ». Aussi, elle oriente ses études de sociologie sur les techniques de documentation basées sur le genre.

En 1995, Penda Seck Diouf crée l’association Nénuphar qui lutte contre la drogue chez les femmes, inspirée par l’expérience d’une voisine très proche qui avait abandonné le collège après avoir été initiée à la drogue par des personnes plus âgées. Elle en garde le souvenir que la réaction de l’entourage a été de répondre par les coups à une situation d’addiction inconnue alors. 

Son association s’investit particulièrement sur les violences dont sont victimes les femmes impliquées dans les activités liées à la toxicomanie. « Une femme usagère est souvent marginalisée, chassée de son domicile et laissée à la rue, à la merci de toutes formes de violences. C’est la seule organisation de ce type au Sénégal, car ce problème social reste encore tabou et n’est traité généralement que de manière répressive, souvent les violences basées sur le genre ont comme soubassement la drogue ».

C’est sous la bannière de son association Nénuphar que Penda Seck Diouf est nommée présidente de la plateforme de veille pour la paix et la sécurité (Ëtu Jamm) qui regroupe 50 organisations de la société civile, intervenant chacune selon leur spécificité. 

Ëtu Jamm est représenté dans douze régions du Sénégal à travers des antennes régionales qui reçoivent les femmes et travaillent en synergie avec les services déconcentrés, médicaux et juridiques en lien avec le ministère de la femme et d’autres partenaires. 

Ce réseau est un organe de pacification qui s’occupe des femmes victimes de violences de manière spécifique à travers des activités économiques et sociales. 

« Ëtu Jamm » travaille particulièrement sur les violences pendant les périodes électorales, en recevant les femmes dans les salles de veille permanente. Pendant la période électorale 2019, « Ëtu Jamm » a alerté et dénoncé les violences subies en faisant des déclarations dans les médias et en émettant un rapport relayé aux autorités. 

Le réseau a attiré l’attention sur les défauts du leadership féminin en politique : pourquoi les femmes sont écartées de la scène politique, les discriminations à leur encontre.

En 1997, le comité de lutte contre les violences faites aux femmes (CLVF) nait lorsque des organisations féminines s’organisent pour soutenir et accompagner les femmes victimes de violence conjugale à la suite d’un fait divers très médiatisé. 

Penda Seck Diouf est la présidente depuis 7 ans du CLVF qui est devenu incontournable parce qu’il y a une récurrence de ce type de violence. Les pires formes de violences se passent dans la sphère familiale : pédophilie, viol, inceste, coups et blessures.

« La violence ne peut pas construire une société, même s’il n’y a pas de société sans violence. La violence basée sur le genre est une violation des droits fondamentaux d’une personne, une atteinte à l’égalité ».

Penda Seck Diouf
President of the Committee for Combating Violence against Women.

Penda Seck Diouf is the president of the Committee to Combat Violence Against Women (CLVF) and national president of the peace and security watch platform Etu Jamm.

This development sociologist has long taught communication techniques and has worked as a communications officer in the programmes of awareness raising or capacity building of many NGOs or international organisations.

Already as a child, she was sensitive to the frequent injustices in her school, her neighbourhood, etc. She had a strong sense of the need for justice.

"When I was very young, I witnessed scenes of injustice at school where the children may be victims of violence and violations of their rights ... we cannot be not a month went by without hearing women shouting in their homes to call for help because they are victims of domestic violence".

She also oriented her sociology studies towards documentation techniques. based on gender.

In 1995, Penda Seck Diouf created the Nénuphar association, which fights against drugs among the women, inspired by the experience of a very close neighbour who had dropped out of college. after having been introduced to drugs by older people. She remembers that the reaction of the entourage was to respond with blows to a situation of unknown addiction then. Her association is particularly involved in violence against women. involved in drug-related activities.

"A female user is often marginalised, driven out of her home and left on the street, at the mercy of all forms of violence. It is the only organisation of this kind in Senegal, as this social problem still remains taboo and is generally only treated in a repressive manner". "In general, gender-based violence has as its basis the drugs".

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