Avec une mère qui fut l’une des premières féministes activistes au Bénin et ayant grandi
parmi une fratrie de garçons, Christiane Agboton a été élevée aux questions d’égalité. Très
engagée dans le groupe des femmes de son église protestante, Christiane Agboton fut
choisie, en raison de sa maîtrise de l’anglais, pour assister à une réunion au Ghana, sur la
question des armes dans la sous-région. En septembre 1998, ce fut la première fois qu’elle
côtoyât d’aussi près les militaires.
« C’est ma foi en Dieu qui m’a gardé dans cette cause … j’estime
que c’est Dieu qui est le maître de la vie… il n’y a pas de raison
que juste parce que quelqu’un a une arme en mains, il puisse dire
je prends la vie d’un autre ».