Juriste de formation spécialisée en droit public, elle faisait partie de la première promotion
d’étudiants de l’indépendance, en 1961. Cette promotion qui a dû remplacer les
fonctionnaires coloniaux, sur le départ, a été responsabilisée à sa sortie de l’université.
« On était la génération de la construction nationale. On se voyait comme
des maçons au pied d’un mur et il fallait monter les briques. »
Les difficultés de parcours qu’elle raconte sont celles de choix personnels qui ont été
influencés par le destin personnifié par son père. Car celui-ci s’est opposé à ce qu’elle
fasse une carrière internationale de peur de voir sa fille partir dans un étranger violent
pour une femme.