Dans la région, beaucoup de projets économiques et industriels affectent négativement
l’hygiène de vie de la population. Ce sont les associations de femmes qui se sont
constituées en contrepouvoir pour temporiser la mise en œuvre de la centrale à charbon
qui menace le site.
L’association regroupe plus de douze présidentes de zone, car le site de transformation
est très étendu et il s’agrandit chaque année. C’est une activité primordiale pour les familles.
Car bien souvent c’est la source de revenu principale, quand le mari pêcheur est à la retraite
ou qu’il n’y pas de jeune garçon assurant la relève. La vie est difficile car les saisons de pêche
sont aléatoires ; le poisson se fait rare. En 2015, lors du blocage des frontières au cause du
virus Ebola, elle a perdu toute sa production et la croissance de son entreprise a été stoppée.